#10 (30 Novembre 2002)
- Flash: Le Salon Bocal ferme, plus d'infos semaine prochaîne.
- Coup de coeur
« James Bond 007 : Meurs un autre jour »
La grosse surprise d'une série qui n'était même plus divertissante depuis plus d'une décenie. Un James Bond loser, à la masse depuis les attentats du 11 Septemvbre 2001, largué par tous, mais avec un humour rare et bienvenue. Entre un flashback années 1960 grâce à un épisode à Cuba, un générique parfaitement intégré à l'action et le retour de la chienlit communiste, un vrai bonheur si... la fin n'était pas aussi capillotractée tirée par les cheveux et qu'un vrai scénariste aurait étoffé l'intrigue. Allez, encore un effort et on va enfin pouvoir retrouver le même plaisir que dans « Bon baisers de Russie »...
- Revue de Presse
- Fluide Glacial 318, Décembre 2002
Puisque les communistes sont de retour, l'Art Prolo inspire Manu Larcenet pour la meilleure couverture de l'année du magazine. Dans les rubriques, Phil Casoar montre son admiration pour l'éditeur indépendant L'Association, Frémion lance sa t'ar ta crèm à Renaud qui signe un superbe come back et les Chroniques du Dérisoire de Léandri sont consacrées à de surprenants raffiots au destin minable.
- Le Virus Informatique 21, Novembre 2002
On commence la collection des couvertures glamours avec une Bellamynette courte-vêtue d'un deux pièces Tetris! Un numéro entièrement en couleurs (oué \o/) consacrés aux consoles. Non, ce n'est pas un marronier d'hiver, mais un numéro HS de réserve. De la belle ouvrage sur les consoles actuellement dispo sur le marché, sans oublié celles qu'on ne trouve pas dans nos supermarchés (Nuon, GP32,...) et les instants bricoles. Avec leur verve et honnêteté habituelle, un bon guide d'achat.
- Pavillon Rouge 18, Décembre 2002
Toujours une couverture sexy, avec Nävis de « Sillage », en armure de rétiaire. Cela doit bien faire le Pavillon Rouge où elle s'expose en une. Il faut dire qu'elle est actuellement la star des Éditions Delcourt. Pour la peine, un Sourcebook hors-série de « Sillage » sortira en Décembre. On remarquera en prépub l'épique « Weëna » dessinée par Alice Picard, l'original « Âmes d'Hélios » premier album de Saimbert et Ricci, « La Mandiguerre » que Morvan fait dessiner par Tamiazzo et « Les zigouilleurs de l'Infini » de l'infatigable Lewis Trondheim...
- BoDoï 58, Décembre 2002
Toujours du glamour et du racoleur en couverture : Les Bidochons!
OK, ça suffit, j'ai ma dose.
- BD
- « Little Anny Fannie 4: 1978~1988 » scénarisé par Elder, dessinée par Kurtzman. Éditions Hors-Collection.
Héroïne blonde, nunuche mais ultra-sexe de Playboy, Little Annie Fanny aura fait tourner bien des têtes par son tour de poitrine, ses yeux euh innocents et sa profonde bêtise. Du jogging au tournage d'un film sf où l'espace est rose, du football américain aux discos in de NY, tout ce qui faisait l'esprit d'une époque ! Créature des furieux créateurs de Zap! puis de Mad Magazine, leur humour non-sense et Plus fort que son juron favori (« Léponides laineux »), on dé-gus-te-ra le dessin furieux qui niche dans chaque pouce carré des cases un gag, une caricature... Mais on sent la fin d'un concept : les gags s'épuisent, les personnages s'essouflent et Playboy sur son déclin. On se délectera des notes en fin de volume et de documents de travail. mhhhh...
- « Terreur (1/2) », scénarisé par André-Paul Duchâteau, dessiné par René Follet. Collection Signé, Éditions du Lombard.
1793, en pleine Terreur, une parisienne soudoie les bourreaux pour récupérer les têtes des nobles décapités, pour renouveller son exposition de statues de cires. Mais qui est cette originale appelée Marie Grossholz ? Ni plus ni moins que la future Madame Tussaud ! Une très bonne idée d'avoir romancé en bd sa vie aventureuse dans les incertitudes de la Révolution Française. Entre un camarade inquisiteur, un étrange bienfaiteur masqué,... on est dans les romans du XIXème, avec un graphisme digne des meilleurs bd en costume. Pas franchement exact dans la biographie, mais une bonne plongée dans l'époque. Bien vu.
- Encore ? Oui, c'est le dernier de la semaine, promis je fais vite
« Krän 5: L'invasion des envahisseurs » par Éric Hérenguel. Collection Fantastique, Éditions Vents d'Ouest.
Tout va toujours dans le sens de la baffe au royaume de Torgnol, mais des intrus en casque à pointe viennent chercher la bagarre. Grobillisme et baaaâââââaastooooon !
Heroic fantasy déconnante façon JdR ; un bouquin qui casse pas des briques, mais comme le Barbare a des arguments tranchants et affûtés, on ne sait jamais...
- Séries tv
- « Police District »
Oui, il existe des séries policières françaises de bonne qualité, particulièrement crasses : viols, flics qui se ruinent le poumon à coup de sucettes à cancer, racailles, ripoux,... Une vrai merveille, hélas trop mal mise en valeur par M6. Ils ont peur ? Note : vu que leur siège est à Neuilly-Sur-Seine, les terres de Sarkozy, on ne sait jamais...
- « Mutant X »
Les producteurs américains n'ont pas peur du ridicule. Rien qu'avec un nom pareil, on se doute qu'ils surfent sur la vague super-héros revival et Dark Angel. Hop ! Directement étiqueté série Z. 100% pur jus.
Programmation musicale:
- The Orb, « Toxygène », album "Orblivion" (Island). Le seul morceau réellement captivant d'un album mollasson. Leur meilleur album restera Beyond the Ultraworld.
- Terranova, « Equal rights » (éditions Terranova)
- Foxxy "Beyoncé" Cleopatra, « Hey Goldmember », extrait de la BOF "Austin Powers 3: Goldmember". Efficace pot-pourri des grands tubes discos par l'ex-Destiny Child. Oui, on est sur <FMR>...
- Mouloud, « Can make up your mind », (LDR publishing) compilation du Fair 2003. Des français qui se prennent pour Chemical Brothers. Et alors ?
- Denki Groove, « Shangri la », album "A" (Sony music). Allumés entre hard-tech et kitsh assuré, capables de se produire dans des méga-concerts en portes-jaretelles et string. Décoiffant. Album qui a faillit être importé en France (par PIAS). Dommage...
- Talvin Singh & Amar, « Jaan », Compilation "Anokha: Soundz of the Asian underground" (Mango / Island). Culte.
Générique: DaScritch, X, et Dusport
Directeur de conscience musical: Patrick Chabouté