DaScritch Networks
To build the future of portnawak (ripolinize da ouaib twoupoïntziwoo staïle)

Archives web In-Digest

Cette page (émulée) fait partie d'un site archivé. Plus d'infos ici.

le glossaire d' IN`DIGEST: "p"

 

Glossaire IN'DIGEST

 Index
IN'DIGEST

P

Photogravure, n.c.f.
Voir fabrication.
Phylactère, n.c.m.
Nom technique donné à la bulle - ou ballon - dans lequel s'exprime un personnage. Caractéristique de la b.d., vecteur du dialogue, originellement apparu dans « Yellow Kid ». Un phylactère se décompose en deux parties: le corps, blanc, de forme ovale ou rectangulaire, dans lequel le texte est écrit de taille constante en noir et en MAJUSCULES (pour des raisons de lisibilité) et la queue, petit appendice qui est orienté vers la bouche du personnage qui s'exprime.
Plusieurs phylactères peuvent être chaînés, généralement dans l'ordre logique de lecture (gauche » droite, haut » bas pour un lecteur occidental) tant que cela n'altère pas la lisibilité de l'action. Un phylactère exprimant une pensée d'un personnage a une queue spéciale, composée de plusieurs petits ballons alignés.
Le trait délimitant un phylactère est identique à celui du trait de cadre en temps normal, mais peut être grossi, exagéré et accidenté pour accentuer le timbre ; discontinu pour exprimer le chûchotement. Le fond peut être coloré pour exprimer un sentiment (vert pour la haine dans Astérix:"la Zizanie", R. GOSCINNY & A. UDERZO, Dargaud). Le contenu empli d'onomatopées, de pictogrammes et même pour exprimer l'aphonie, vide!
Plagiat, n.c.m.
« Plagiez-vous les uns les autres, les albums n'ont pas d'odeur. La Direction. » (« Gaston » album nº18, André FRANQUIN, Marsu Productions).
Le plagiat est extrèmement difficile à distinguer de la référence, mais concerne le plus souvent le scénario, ou la reprise d'un gag (ex: la tarte à la crême). Il arrive parfois qu'il est involontaire. Roy LICHTENSTEIN, célèbre artiste américain de pop-art, à débuté en exposant des photocopies agrandies de cases de comics ; dont il n'était même pas l'auteur, sans le consentement des intéressés.
À ne pas confondre avec parodie!
P.L.V. n.c.f. accro. (Publicité sur Lieu de Vente)
Produit dérivé immédiat, objet publicitaire situé à proximité du produit vanté, offerte par la maison d'édition dans le cadre de son budget publicitaire. Généralement doté d'un code couleur spécifique et d'un slogan criard. Dans le cadre de la bande-dessinée, ces publicités réalisées avec l'auteur peut prendre des valeurs énormes et même être commercialisées, d'où une rareté dûe aux éditeurs qui apprécient mal voir vendus sous leur nez ces produits payés fort cher et offerts aux détaillants ! De fait, l'investissement supplémentaire demandé, cette méthode de vente hard-selling reste réservée aux séries (ou auteurs) extrèmement connues. Elle peut revêtir plusieurs formes:
Affiche
Représentation sur papier glacé soit d'un dessin de l'auteur sur son produit, soit extraite du produit. Allant du format 20×30cm au kakémono (50cm×3m). Comme pour le cinéma ou la presse, la b.d. est interdite de publicité à la télévision ; l'affiche est un élément primordial de la communication en France. À la diférence près par rapport aux films que le livre n'a pas droit à l'affichage public (4m×3m) non plus!
Présentoir n.c.m.
Gondolette usuellement en carton, de couleur vive et reprennant la graphie du produit. Existe soit à monter soi-même, soit partie intégrante de la palette. Présente physiquement le produit en libre-service, et peut servir de stock d'appoint (de 30 exemplaires pour le display à 400 au box-palette).
Prospectus n.c.m. (syn. Flyer n.c.m. ang.)
Papier glacé quadrichrome de format généralement A4, portant soit sur un concours sur le produit, soit une reproduction partielle.
Stand-up n.c.m. ang.
Personnage "grandeur-nature" en carton fort, reprennant l'un des acteurs principaux du produit. Il s'agit généralement du produit dérivé le plus apprécié des amateurs.
Prépublication, n.c.f.
Acte consistant pour un éditeur de publier par épisode une b.d. déjà prévue en album dans un périodique (du quotidien au mensuel) b.d. (Spirou magazine) ou généraliste (Elle, Télérama, Libération). La prépublication d'un auteur ou d'une série connue a pour but soit de doper les ventes du support presse, soit d'aider à la promotion des autres b.d. publiées dans le même support.
La prépublication était une démarche supposée vouée à l'échec en France depuis la disparition des publications b.d. de l'Âge d'Or (Tintin, Pilote,...). Mais les prépublications des séries comme « XIII », « Blueblerry » et « Blake & Mortimer » durant l'été - période usuellement creuse pour la presse - dans des publications généralistes ont fait exploser et les ventes de ces supports, et des albums à leur sortie.
Présentoir, n.c.m.
Voir P.L.V..
Prix n.c.m.
· 1. Valeur marchande. À juste titre, la bande-dessinée franco-belge est considérée comme la plus chère du Monde. Plusieurs raison à cela:
- La bande-dessinée est vue en France comme un objet artistique ;
- La qualité d'impression mise dans le livre ;
- (parfois) la spéculation.
En France, le prix d'une b.d. "standard" (23cm×30cm×48p, couverture cartonnée) tourne autour de 52FF, d'une b.d. "grand format" (24cm×32cm×48p, couverture cartonnée) autour de 78FF. La TVA appliquée sur le livre est de 5,5% ; selon la loi Lang, le prix est fixé par l'éditeur.
· 2. Récompense. Outre que chaque manifestation décerne son propre prix pour faire venir des dessinateurs connus et faire parler de soi dans la presse spécialisée, il existe plusieurs prix internationaux : les Alph'Arts et autres prix qui sont décernés lors du festival d'Angoulême (dont le Grand-Prix de la Ville d'Angoulême), et (le plus prestigieux) le Yellow Kid. Cette dernière catégorie, par leur importance, est souvent contestée par la profession, mais sont justifiables sur les ouvrages récompensés.
Voir aussi reconnaissance et consécration.
Produit dérivé n.c.m.
Lorsqu'un produit marche particulièrement bien, le département mechandising (frç: marchandisage) de l'éditeur décide de rentabiliser plus la filière. Ceci soit en éditant d'autres objets, soit en vendant des droits, licenses sur le produit original. La b.d. peut-être soit l'original, soit le produit dérivé.
Il existe néanmoins des cas où les produits dérivés marchent quand l'oeuvre originale reste (désespérement) totalement inconnue. Ex: les « Schtroumpfs » aux États-Unis (alias « The Smurfs »).
Voir animé-comics, artbook, databook, dessin-animé, série fille, adaptation,...
Prospectus, n.c.m.
Voir P.L.V..
Prozine, n.c.m.
Contraction de "semi-professionnel magazine", cette publication de périodicité à peu près établie est éditée par un label indépendant. Elle est l'échelle intermédiaire entre le fanzine et le magazine (professionnel). Elle peut partiellement rétribuer ses auteurs, dispose d'une maquette réalisée sur un système informatique digne de ce nom, et est publiée par un imprimeur professionnel (et non plus photocopiée ou ronéotypée). Son équilibre financier est souhaité, mais il reste soutenu par diverses subventions (C.N.L., collectivités). La distribution du prozine se cantonne généralement au libraire spécialisé (le Cheval sans Tête, Lapin) voire la distribution presse (Jade, Ferraille) via les N.M.P.P. ou les M.L.P., mais doit être bien établie pour assurer un minimum de ventes.
Pseudonyme, n.c.m. (dim. pseudo)
Pour une ou plusieurs raisons diverses, il arrive qu'un auteur signe son oeuvre par un pseudonyme. La création d'un pseudonyme relève du Grand Art, pour ne point être reconnu trop facilement ; qu'on le porte ou qu'on le fait porter ("Encornet", "Trotinette"). Ainsi Hergé est composé de la phonation des deux initiales Georges Rémy. D'autres font référence à des héros d'enfance (e.g. David Copperfield).
Parmis les raisons fallacieuses de création pseudonymiques, relevons:
- Le besoin d'anonymat vis-à-vis de l'entourage. Scotch ARLESTON a choisi le sien quand il écrivait des dramas pour Radio France, son chef n'aimait pas vraimant la b.d.
- Par choix éditorial, pour se démarquer de ses autres créations. Moebius (« l'Incal ») s'est ainsi démarqué de Gir et de Jean GIRAUD (« Blueberry »), n'ayant publié que de la s.f. et jamais chez Dargaud (à ma connaissance) ; un beau cas de schizophrénie !
- Parfois par jeu, une même personne accumulant les pseudos à seule fin de stimuler ludiquement ses fans.
- Et il arrive qu'un pseudo regroupe plusieurs personnes sans que le collectif ne soit indiqué (G.E. Ranne, Ange).
Publicité sur Lieu de Vente, expr.
Voir P.L.V..

© all right reserved universewide >×<. M.-D. <FMR> 1997